Ontario

Cœur économique, industriel, financier, politique et culturel du Canada, l’Ontario est la présence la plus peuplée et la plus riche. Son territoire est varié et souvent à proximité d’eau. Ontario = Belle eau en iroquois. Nous n’en verrons qu’une infime partie. 
A l’approche de l’Ontario, quelques arbres et collines apparaissent. Ils sont suivis de lacs et forêts, cela ressemble à la Colombie Britannique. Nous sommes toujours sur la Trancanadian highway mais celle-ci est désormais, et pour la suite, une 2 voies limitée à 90 km/h. Quelques panneaux d’information sont traduits en français. 
En entrant dans cette nouvelle province, on change à nouveau d’heure. Nous avons maintenant +3h avec Vancouver, -6h avec la France.

Le climat devient plus chaud. Nous passons les journées enfermés dans la voiture. Nous aimerions profiter des températures agréables le soir, mais dans ces zones un peu marécageuses, on se fait littéralement dévorer par les moustiques ! Impossible de se détendre dehors après les journées de route, on doit rester dans le camper et traquer les audacieux qui entrent malgré les moustiquaires !

Les Grands Lacs 
Ils forment une véritable mer intérieure couvrant une superficie égale à environ la moitié de la France ! Il y a cinq étendues d’eau douce, reliées entre elles par un vaste réseau de chenaux. 

Le Lac Supérieur est le plus grand, le plus profond et le plus froid, il fut créé avant l’âge des glaces. Les lacs Huron, Erié, Ontario et Michigan se sont formés au moment de l’érosion. Les quatre premiers sont à cheval entre le Canda et les Etats-Unis, le Michigan est totalement américain. 

Nous passons une nuit au bord d'un bras du Lac Supérieur. Difficile d’imaginer d’ici sa superficie ! 


Jack s’ennuie de son copain Didier alors on lui présente d’autres compagnons. 


Nous dévions vers le nord et empruntons la route 66, cousine de la célèbre américaine :)

Les stations services se font plus rares et comme nous remplissons le réservoir 2 à 3 fois par jour, il faut être vigilant ! 

Canadian Polar Bear Habitat 
Les ours polaires sont les plus grands prédateurs terrestres, ils sont au sommet de la chaîne alimentaire. Ils ont besoin des banquises pour chasser les phoques, la plus grande partie de leur alimentation. Sans les banquises, ils mourraient (mourront ?) de faim.  

L’ours blanc vit uniquement dans l’Arctique au Canada, en Norvège, en Russie, en Alaska et au Groenland (zone hachurée sur la carte). C’est au Canada que vivent 13 colonies d’ours polaires sur les 19 existantes au monde. L’Ontario possède la population la plus méridionale (au sud) au monde, dans la baie d’Hudson et la baie James.
Au Canada, en été, ils peuvent descendre jusqu'à Churchill, dans le nord de l'Ontario. On s'étonne que ce refuge soit situé à Cochrane où il fait très chaud actuellement, on nous dit que les ours s'adaptent.

Nous visitons ce refuge qui abrite actuellement cinq ours polaires. Maintenant que nous avons vu un certain nombre d’ours, on se rend compte de leur taille impressionnante ! Nous n’aimerions pas en croiser un dans un chemin… sachant qu’ils sont extrêmement dangereux pour les hommes.

Comme on aime bien les ours et qu'on a un peu de temps, on a fait un petit tableau comparatif :)

Longueur du nez à la queue
Taille au garrot
Poids
Ours noir
 1,7 à 2,8 m
 1 à 1,20 m
 60 à 300 kg
Grizzli
 1,7 à 2,8 m
 1 à 1,30 m
 135 à 390 kg
Ours polaire
 2 à 2,5 m
 1 à 1,5 m
 350 à 650 kg

Quelques chiffres en plus : un ours polaire adulte mange 60 kg de viande par jour. En hiver il a jusqu’à 10 cm de graisse pour le protéger du froid, ses pattes mesurent jusqu’à 30 cm pour faire office de raquette de ski, sa tête fait 3 ou 4 fois celle d’un humain ! 

Dans ce refuge, 4 ours sont nés en captivité et viennent de zoo, le 5ème est né sauvage, mais sa mère s’est trop approchée d’un village et a été abattu, il a donc été placé très tôt. 



Petit bain en mangeant une patte d'orignal.

Nous n’avons pas eu d’explication sur les missions de ce refuge, et sur sa différence avec un zoo… Nous avons pu voir que les ours avaient des comportements « toqués » comme dans les zoos, qui n’existent pas dans la nature. 

On ressort donc très mitigés de cette visite et on reprend la route, on approche du but !


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